Comment évaluer un traumatisme? Comment cette évaluation peut mener à une intervention stratégique en hypnose?
La gravité des faits ne dit rien sur le pronostic. La gravité des symptômes non plus. Des symptomes plus ou moins "bruyants" peuvent parfois s'amender très vite ou au contraire perdurer longtemps malgré les soins. Des faits plus ou moins "graves" judiciairement ne disent rien non plus sur les capacités de résislience. Seule la voix de la victime compte.
Nous proposons un modèle dit "CRAI" [1]qui peut aider à évaluer la gravité d'un traumatisme de façon fonctionnelle, c'est à dire qui nous mène à une intervention ou une autre et à mieux prendre en compte les facteurs de résilience.
En partant de cela, il pourra même être question de sécuriser "en aigu" (en post-traumatique immédiat) de façon plus pertinente ou de prévenir les difficultés traumatogènes (annonces de diagnostic, pré-interventionnel etc.)
Par ailleurs nous proposons de diviser les symptomes du trauma en trois grands groupes "DIR" fonctionnels, menant à des interventions spécifiques pour élaborer une stratégie simple mais globale sur le traumatisme.
Ainsi les différents outils de l'arsenal thérapeutique (hypnose dissociative ou non, thérapie brève, mouvements oculaires de types EMDR, IMO, HTSMA...) loin de s'opposer s'utilisent de façon complémentaire.
References:
1. AIM P. Ecouter, Parler, soigner. Ed Vuibert
Dr Philippe AÏM, Psychiatre, Directeur pédagogique du CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, Dirige l'Institut UTHyL à Nancy
La gravité des faits ne dit rien sur le pronostic. La gravité des symptômes non plus. Des symptomes plus ou moins "bruyants" peuvent parfois s'amender très vite ou au contraire perdurer longtemps malgré les soins. Des faits plus ou moins "graves" judiciairement ne disent rien non plus sur les capacités de résislience. Seule la voix de la victime compte.
Nous proposons un modèle dit "CRAI" [1]qui peut aider à évaluer la gravité d'un traumatisme de façon fonctionnelle, c'est à dire qui nous mène à une intervention ou une autre et à mieux prendre en compte les facteurs de résilience.
En partant de cela, il pourra même être question de sécuriser "en aigu" (en post-traumatique immédiat) de façon plus pertinente ou de prévenir les difficultés traumatogènes (annonces de diagnostic, pré-interventionnel etc.)
Par ailleurs nous proposons de diviser les symptomes du trauma en trois grands groupes "DIR" fonctionnels, menant à des interventions spécifiques pour élaborer une stratégie simple mais globale sur le traumatisme.
Ainsi les différents outils de l'arsenal thérapeutique (hypnose dissociative ou non, thérapie brève, mouvements oculaires de types EMDR, IMO, HTSMA...) loin de s'opposer s'utilisent de façon complémentaire.
References:
1. AIM P. Ecouter, Parler, soigner. Ed Vuibert
Dr Philippe AÏM, Psychiatre, Directeur pédagogique du CHTIP Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris, Dirige l'Institut UTHyL à Nancy
CHTIP (Paris)(Laurent Gross et Philippe Aïm), UTHYL (Nancy)(Philippe Aïm) et HYPNOTIM (Marseille)(Laurence Adjadj) au Congrès de Montréal 2018